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Piroplasmose du chien : comment détecter, soigner et prévenir cette maladie ?

04/10/2022

Provoquée par les tiques, la piroplasmose est l’une des maladies les plus fréquentes chez le chien. Qu’est-ce que la piroplasmose ? Quels sont les modes de transmission et les symptômes de cette maladie ? Comment prévenir et soigner une telle pathologie ?

Qu'est-ce que la piroplasmose chez le chien ?

La piroplasmose est une maladie parasitaire faisant suite à la piqûre d’une tique. Elle est également appelée babésiose canine car elle est causée par des parasites, les piroplasmes (baesia canis). Même si le mode de transmission est similaire, il s’agit donc d’une pathologie différente de la maladie de Lyme ou de l’ehrlichiose.

Les piroplasmes sont présents dans la salive des tiques. La transmission au chien se fait lors de la morsure. Ces protozoaires passent dans le système sanguin de l’animal. Les piroplasmes traversent les membranes des globules rouges pour s’y loger et se multiplier.

A terme, cela implique l’éclatement des globules rouges infectés. Auparavant, ils se déforment et peuvent obstruer des vaisseaux sanguins de petit diamètre. L’oxygénation des tissus se fait alors plus difficilement. Sans traitement, cette maladie parasitaire peut conduire à la mort du chien.

Quels sont les symptômes de la piroplasmose chez le chien ?

La babésiose est une maladie parasitaire à prendre au sérieux. L’état de santé du chien contaminé peut rapidement se dégrader. Si vous constatez que votre animal de compagnie a été mordu par une tique, certains symptômes doivent vous alerter :

  • l’apparition de fièvre : la température corporelle d’un chien est comprise entre 38°C et 39°C. L’augmentation de la température est le signal d’un problème de santé sous-jacent. Cette hypothermie entraîne une déshydratation. L’animal compense alors en buvant plus que d’accoutumée. A terme, une température corporelle trop importante provoque une sollicitation accrue du système rénal et un risque d’insuffisance rénale ;
  • le dérèglement du système digestif se traduisant par des diarrhées et des vomissements ;
  • des urines à la couleur anormalement orangées ou foncées ;
  • l’anémie : la piroplasmose provoquant l’explosion des globules rouges, l’oxygénation se fait de plus en plus difficilement. Cela se traduit par un état de fatigue croissant. Votre chien dort plus qu’à l’accoutumée et rechigne même à sortir. Il est vite essoufflé. Ces muqueuses pâlissent.

La plupart de ces symptômes sont communs à d’autres maladies. Seul le changement de coloration des urines est véritablement caractéristique de cette pathologie. Pour en avoir le cœur net, il est essentiel de consulter rapidement un vétérinaire pour qu’il puisse poser un diagnostic.

Quels moyens de prévention contre la piroplasmose ?

La prévention reste le meilleur moyen d’éviter à votre chien de souffrir de la piroplasmose. Vérification régulière du pelage, traitement anti-tique, vaccin, quels sont les moyens de prévenir cette maladie parasitaire ?

La vérification régulière du pelage de votre chien

Chaque fois que vous sortez votre animal dans des espaces pouvant accueillir des tiques, il est important de procéder à la vérification de son pelage. Aujourd’hui, les tiques sont présentes sur tout le territoire national. Aucune région française n’y fait exception. Si vous allez en forêt ou dans des zones naturelles, vous exposez davantage votre animal à ce parasite hématophage.

Les traitements anti-tiques et antiparasitaires

La meilleure solution pour lutter contre les tiques consiste à utiliser des répulsifs comme des colliers anti-tiques. Cela peut être également sous forme de sprays, de pipettes ou encore de comprimés.

Cette prévention peut être renforcée par un traitement antiparasitaire pour bloquer la prolifération des piroplasmes dans le sang de votre chien en cas de contamination. L’action de tels traitements dure plusieurs semaines. N’hésitez pas à prendre conseil auprès de votre vétérinaire.

piroplasmose vaccin chien

La vaccination

La vaccination est aujourd’hui le moyen de prévention le plus efficace pour lutter contre cette maladie. Il existe un vaccin contre la piroplasmose avec une efficacité de 80 %. Pour une couverture optimale, il faut donc coupler vaccination et prévention.

Le protocole vaccinal contre la piroplasmose comprend deux injections à 3 à 4 semaines d’intervalle. La vaccination de votre compagnon à quatre pattes est possible dès 5 mois.

Le vaccin Piroplasmose coûte en moyenne 80 € avec la consultation chez votre vétérinaire.

Quels traitements contre cette maladie parasitaire ?

Vaccination et prévention sont indispensables pour réduire le risque de transmission des parasites par les tiques. Pour autant, l’efficacité  n’est jamais de 100%. il peut arriver que votre animal souffre de piroplasmose.

En cas de doute, il est primordial de se rendre au plus vite dans une clinique vétérinaire pour qu’un diagnostic soit posé. Si celui-ci est précoce, le traitement est simple et les bienfaits sur la santé de l’animal visibles rapidement.

En revanche, un diagnostic posé tardivement est beaucoup plus problématique. En effet, le risque de complication est bien plus élevé, entraînant de nombreux frais vétérinaires (examen, prise de sang, mise en observation, soins intensifs, transfusion, etc). En outre, selon l’âge et l’état de santé de votre chien, ces complications sont parfois irréversibles. Le pronostic vital de votre compagnon à quatre pattes peut être engagé.

Mon assurance chien prend-elle en charge la Piroplasmose ?

L’assurance santé pour votre chien Animal Assur prend en charge les frais de vaccins et les frais antiparasitaires ou anti-tiques grâce à son budget Prévention.

Il vous permet de vous faire rembourser jusqu’à 100 € par an ces dépenses ainsi que les frais de détartrage, de stérilisation, castration ou d’aliments diététiques.

Attention, les assurances santé canines ne prendront pas en charge les frais vétérinaires si votre chien est atteint de la piroplasmose et qu’il n’a pas été vacciné préventivement.

Cela est aussi valable pour la maladie de Carré, l’hépatite de Rubarth, la parvovirose, la leptospirose, la gastro entérite virale ou la rage.

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